la vingtaine, rétrognathe, classe II, division 2, 36 mois de travail, avancée mandibulaire nécessaire

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Opération

J+1071 : jour de l'intervention


6h40 : arrivée à l'entrée de la clinique, il fait nuit. Je transporte ma grande valise bien remplie, on dirait que je pars en vacances. En fait on m'a dit que l'hospitalisation durerait 4 jours, donc il vaut mieux être prêt à tout, ça facilite beaucoup les choses.

7h00 : admission à l'accueil de la clinique, tous les papiers étaient prêts. La secrétaire a imprimé quelques étiquettes.

7h25 : arrivée dans la chambre, douche complète à la Bétadine (shampooing et corps), deux fois. J'ai mis un peu de temps car la douche à la Bétadine était une première pour moi, bon il n'y a rien de spécial en fait mais je ne voulais pas rester tout orangé. La douche ne comportait pas de rideau et je n'avais pas envie de mettre de l'eau partout.

7h50 : je m'habille en tenue de combat et on accroche mon nom à mon poignet.

7h55 : je prends un calmant (c'est vraiment efficace ?) avec 3 ml d'eau et un brancardier qui ressemble à Josh Hartnett me fait faire une petite balade en brancard dans les couloirs de la clinique, il me pose quelques questions. J'espère qu'il ne sort pas du film Sin City. A ce moment là je pensais tout arrêter, où est-ce que je vais ? Qu'est-ce que cette opération va réellement changer pour moi ? Pour qui ? Pour quoi ? Dans quel but faire tout cela ? Rien ne m'y oblige, j'ai encore le choix, c'est même mon choix. Est-ce un caprice ? Mes ATMs vont prendre cher pendant l'intervention, est-ce que je ne suis pas en train de mettre le doigt dans l'engrenage ? Je ne vais pas me retrouver avec plus de problèmes qu'avant ?

8h00 : j'arrive dans une salle juste avant le bloc, un enfant de quelques années pleure et appelle sa mère. L'anesthésiste s'occupe de moi, me pose quelques questions sur mon travail, me demande si je suis droitier pour qu'il me pique dans le bras gauche. Une femme arrive, elle ne participe sans doute pas à mon opération. Elle demande ou affirme que c'est pour une bi-max, je réponds que non c'est seulement une avancée mandibulaire et une génioplastie si besoin. J'espère qu'ils ne se sont pas trompés sur mon cas. Puis mon chirurgien arrive, il me demande d'ouvrir la bouche. L'enfant que je n'ai toujours pas vu continue à pleurer et à appeler sa mère, le pauvre. Le personnel n'arrive pas vraiment à le calmer. J'imagine sa peur. Finalement on me pousse au bloc et au passage mon chirurgien essaie de rassurer l'enfant en blaguant. Le bloc est froid, sombre et immense, comme si on était dans une station spatiale un peu abandonnée. On colle mon brancard au billard et je m'y déplace. Les lampes au plafond sont éteintes, ça me permet de voir leurs facettes, c'est joli. On me couvre et on m'ajoute même un souffle d'air chaud au niveau des pieds et qui remonte pour me réchauffer le corps. C'est très confortable. Seul le buste à partir des tétons est découvert. On me colle trois électrodes sur le torse et près du coeur ainsi qu'un oxymètre de pouls au doigt. Quelqu'un met de la musique dans le bloc ! J'apprécie, de plus le chirurgien me l'avait dit il y a 4 mois. L'anesthésiste me pose une dernière question sur mon métier, je lui réponds.

...

11h45 : je rêve. Dans mon rêve il y a une personne isolée d'autres personnes. Je finis par ouvrir les yeux, la salle est bien plus lumineuse. Une personne pleure au loin, cette fois c'est une fille qui pleure de douleur. Je suis bien au chaud dans un brancard. Je me redresse très légèrement, j'ouvre les yeux, j'ai la vue troublée, je n'arrive pas à fixer mon regard ou à distinguer les personnes. Avec mes mains je sens que j'ai les jambes attachées par une ceinture en cuir au niveau des genoux, j'essaie de déboucler cette ceinture de la main gauche mais je n'y arrive pas. Je me rallonge et me rendors pour quelques instants mais je suis réveillé par cette fille ou cette femme qui pleure de douleur. Et ça recommence plusieurs fois. Il y a une horloge tout en haut du mur derrière moi. Au bout de 40 minutes environ j'arrive à y voir de plus en plus clair. Je n'ai rien sur mon visage à part une sorte de sparadrap pour maintenir mon menton en place mais je n'ai aucun drain et aucun trou dans la peau. Lors du rendez-vous avec l'anesthésiste, on m'avait prévenu de la présence d'une "tulipe" dans le nez et elle est bien dans la narine gauche. C'est un tube qui m'aide à respirer, il ne me gêne pas tellement. Devant moi une fille commence à émerger tout comme moi il y a quelques minutes, je lui fais coucou de la main pour encourager cette compagnonne de galère mais elle ne me répond pas. A ma gauche une personne dort, j'entends sa respiration. Je commence à lire mon dossier, je lis que j'ai deux plaques dans la bouche, 6 vis de 8 mm et 2 vis de 6 mm. Mais je ne suis plus sûr de la longueur maintenant. 8 et 6 mm ou 10 et 8 ? Je vois également des courbes de tension qui sont à peu près stables, j'essaie de deviner la durée de l'intervention en me référant à l'échelle en haut de la page, la durée me semblait courte, entre une et deux heures, peut-être. J'essaie de mémoriser un maximum d'informations, je sais que je ne reverrai pas ce dossier et qu'il y a peut-être des choses très intéressantes. Un brancardier m'emmène ensuite dans la chambre. J'ai beaucoup aimé cette ambiance dans la salle de réveil, l'impression qu'il m'est arrivé quelque chose et que je m'en sors très bien, que tout va bien.

12h50 : je suis dans ma chambre, la petite télé face à moi. On me met deux poches de glace autour du visage mais elles finissent par se réchauffer au bout de quelques heures. Les infirmières vont régulièrement se relayer pour changer ces poches de glace et mes perfusions, c'est à dire les deux petites poches situées 50 cm à gauche au-dessus de ma tête. C'est de l'eau sucrée pour maintenir la veine, des anti-inflammatoires et des corticoïdes je crois. Elles prennent également ma tension à chaque passage. On me dit de ne pas hésiter sur la pompe à morphine, c'est la télécommande filaire avec le bouton vert, mais je n'ai aucune douleur. De même avec la télécommande filaire avec le bouton rouge pour appeler les infirmières mais elles passent très régulièrement dans la chambre, toutes les deux ou quatres heures, je ne sais plus. Elles font très bien leur travail, je n'ai pas besoin de plus. Un anesthésiste passe et me demande si tout se passe bien.

Je suis aussi branché à une machine qui surveille mes pulsations et ma respiration via les électrodes sur mon thorax et l'oxymètre de pouls au doigt. Quand on s'écarte des bornes la machine émet des bips (pouls trop élevé, pas assez d'inspirations). Des fois c'est l'oxymètre de pouls au doigt qui est mal positionné sur le doigt.

La clinique a averti mes parents que je me suis réveillé et aussi quand on m'a emmené dans ma chambre. A 17 heures ils sont venus me voir jusque 20h30. On m'a dit qu'il fallait que je fasse pipi mais dans mon lit, sans me lever pour aller aux toilettes. Pour cela on utilise une sorte d'arrosoir pour les hommes. Pour les femmes c'est une sorte de grande assiette et il parait que c'est autrement plus compliqué. A 23h les infirmières passent et me disent que je dois faire pipi sinon c'est le sondage (un tuyau dans l'urètre), je n'en ai pas très envie. Mais en fait tout au long de la journée je n'ai pas eu envie d'aller aux toilettes. Je n'avais pas soif non plus, la perfusion fonctionne très bien. Peu après le passage des infirmières à 23h je me suis décidé à uriner dans le petit arrosoir, il doit faire un demi-litre.

Je me redresse un peu pour me retrouver assis dans le lit, je pose l'arrosoir entre mes jambes, j'écarte le drap, la robe de chambre et le slip en papier et je glisse mon engin dans l'arrosoir. J'attends, rien ne se passe, je "pousse", rien ne vient. Ca m'arrive quand je ne suis pas à l'aise, c'est pour cela que je préfère les toilettes fermés aux urinoirs. Puis je sens que ça vient doucement, je commence enfin à uriner mais il me faut me concentrer. Et j'ai maintenu ma respiration trop longtemps, la machine qui surveille ma respiration commence à bipper. Je n'ai pas envie que les infirmières interviennent à ce moment là.

J'ai du mal à identifier les bips, est-ce que ça vient de l'oxymètre au doigt ? Ou des électrodes sur le thorax ? Je respire rapidement pour rattraper la moyenne des inspirations qui doit être entre 8 et 30 inspirations par minute. Les bips s'arrêtent et je peux continuer mon affaire. Au final je remplis presque l'arrosoir, je le pose sur la table, je remballe le matériel et me lave les mains avec mon savon hydro-alcoolique parce que je sais rester propre même dans les situations difficiles.

La tulipe dans le nez commence à me gêner. Ce n'est pas le fait d'avoir un objet étranger dans le nez, non. De la salive mêlée à du sang coule au fond de ma bouche, je suis obligé d'avaler de temps en temps. Et avaler ma salive me fait mal à cause de l'intubation pendant l'opération. Je demande aux infirmières d'aspirer de temps en temps les liquides au fond de ma bouche avec un tuyau très fin. Il y a très peu de liquides mais ça suffit à m'étouffer. Ma narine droite, libre, se bouche, peut-être à cause de la chambre exposée au soleil. La respiration devient plus forcée au fil de la journée et j'ai même un peu de mal à respirer par la narine gauche car la narine se bouche autour de la tulipe, les sécrétions coulant dans la gorge le long de la tulipe. Je demande aux infirmières qu'elles me retirent la tulipe mais elles n'en ont pas le droit, soit. Je m'endors mais je me suis réveillé plusieurs fois brusquement car je n'arrivais plus à respirer par la bouche. Mes lèvres s'asséchaient. Il fallait faire avec.

Question nourriture c'est assez simple : glace, jus de pomme, compote et yaourt. Le tout à la paille. Comme les mâchoires sont serrées par des élastiques, la paille s'arrête au niveau des incisives. Ensuite c'est bain de bouche dans le lit (on recrache dans un bol en forme de haricot) et séchage avec les mouchoirs en papier. Heureusement que j'avais les miens, c'est très pratique. Le stick pour les lèvres a aussi été utile.

Je dors dans une position presque assise, personne ne m'a rien dit mais c'est ce que j'ai lu sur les différents blogs je crois. C'est pour faire descendre l’œdème. Heureusement le lit est électrique, on peut lever la tête ou descendre les pieds avec la télécommande.

J+1072 : lendemain de l'intervention


Entre deux visites des infirmières je regarde la télévision mais il n'y a strictement rien. Je n'ai pas l'habitude de regarder la télé mais en journée c'est pire que ce que je pensais, rien, le néant. J'ai pu voir un documentaire intéressant d'Envoyé Spécial mais en journée c'est le désert. Avec 20 chaines gratuites sur la TNT c'est vraiment désespérant en fait. Il n'y a que BFM TV qui brode sur des faits divers... Ah si, il y avait Des chiffres et des lettres avec plus de chiffres qu'avant. Je n'ai pu lire que 20 pages d'un livre, je n'en avais pas trop envie. Mais sinon il n'y a rien à faire. Au final le temps finit par passer je ne sais pas trop comment.

Dans la matinée les infirmières me retirent enfin la tulipe, ce n'est pas très agréable mais je m'attendais à pire. En fait la tulipe doit faire dans les 8 centimètres, imaginez-vous avec le petit doigt entièrement dans le nez, je ne savais pas que ça passait. Ensuite je me suis lavé le nez avec des ampoules de chlorure de sodium à 0,9%, c'est de l'eau salée. Et mon nez était enfin débouché, je pouvais respirer normalement. A partir de là je me suis senti bien mieux.

J'ai pu effectuer ma toilette au gant de toilette dans la salle de bain, assis sur une chaise. C'était très sommaire.

J'ai vu le chirurgien, il ne sait pas de combien il a avancé ma mandibule car il a fait cinq interventions cette semaine. Il a "rasé" mon menton (l'os, pas les poils), il n'a pas effectué une génioplastie où l'on coupe une partie du menton pour la fixer avec une plaque ensuite, non il a simplement réduit le volume à la fraise. Le chirurgien me remplit la feuille d'arrêt de travail : 4 semaines. Ca me va. Je dois ensuite faire des radios et changer de chambre car le service où je suis ferme le week-end. Le même anesthésiste passe et me demande si tout se passe bien.

On m'installe dans un fauteuil roulant, je me sentais prêt pour me balader mais bon il faut aussi transporter les perfusions... Je préviens le radiologue que je ne pourrai pas mordre dans la réglette comme à l'habitude. Pas de problème, il pose un support en plastique en forme de "C" contre lequel je viens appuyer mon menton et mon front. La radio se passe très bien, je récupère le cliché, j'attends mon brancardier qui ne veut toujours pas en finir avec moi, tant mieux. Il me ramène dans ma nouvelle chambre avec une bien meilleure vue sur la ville. J'ai gagné un lit plus grand et une chambre plus fraiche.

La radio est surprenante, on dirait que seule une branche de la mandibule a été fracturée. On voit bien les deux plaques ainsi que les 8 vis.

D'autres infirmières s'occupent toujours aussi bien de moi. Je finis par m'endormir devant la télé. A 1h49 j'éteins la télé et je me rendors mais 10 minutes plus tard les infirmières font leur passage... Elles prennent ma tension qui est bien faible mais c'est normal. Elles changent ma perfusion et je m'endors de nouveau, c'est très facile. La douleur à la gorge due à l'intubation s'est beaucoup estompée.

J+1073 : sortie


Je sors vers 9h en réglant les dépassements d'honoraires du chirurgien et de l'anesthésiste. Il me reste à suivre les consignes post-opératoires mais je suis un peu laissé tout seul dans la nature. Heureusement que les parents sont là mais il ne faut plus trop compter sur la clinique ensuite.

Tout le monde à la clinique a été adorable avec moi. Je ne connaissais que très peu le milieu hospitalier mais là c'était digne d'un hôtel 6 étoiles. Au final je ne suis resté que deux jours. Tant mieux, il n'y avait rien à faire et tout allait bien pour moi.

Je n'ai pas pas de drain et pas de douleur, juste un sparadrap pour maintenir mon menton. Des gonflements sont apparus, un peu plus gros qu'avec mes dents de sagesse mais je n'ai aucun bleu. Je sens ma lèvre inférieure différemment, comme si elle était endormie mais des fois je sens des fourmillements se déclarer dans cette zone.

J'ai des médicaments à prendre : des antibiotiques et des anti-inflammatoires pendant 5 jours ainsi que des bains de bouche pendant 10 jours après chaque repas.

Je ne croyais pas trop mon chirurgien quand il m'avait dit que ce serait comme les dents de sagesse mais c'est tout à fait ça en fait. Il a eu beaucoup plus de travail bien sûr mais de mon côté ça se passe plutôt bien.

J'ai donc les mâchoires bloquées par des élastiques, les incisives supérieures et inférieures sont presque en bout à bout, l'occlusion est très mauvaise, très instable, les dents ne s'emboitent pas. Mais plus les jours passent et plus les molaires se rapprochent. Il s'agit maintenant de dégonfler, d'améliorer l'occlusion, de consolider les fractures et de pouvoir retrouver une alimentation bonne.

Commentaires

1. Le lundi 9 avril 2012, 11:55 par raphaelle

ton blog est vraiment très bien fait, c'est intéressant de voir ce que je vais devoir subir (dans un moi et demi) (en fait moi c'est une avancée du maxillaire 5mm) ,
J'ai une question, c'est quoi cette histoire de pas pouvoir se lever pour aller aux toilettes? ils ont peur qu'on tombe dans les vapes?

2. Le lundi 9 avril 2012, 16:00 par Crazy Joker

Merci.

Je pense que l'opération du maxillaire est différente, ce sera peut-être plus douloureux. En tout cas avec une bonne préparation, en ayant tout ce qu'il faut avant l'opération, tout sera plus facile.

Oui, ma mère m'avait prévenu pour cette histoire de toilettes et elle a eu raison, c'est quelque chose qui se pratique couramment je pense. En effet ça doit être parce qu'on est encore un peu faible pour aller aux toilettes seul, personne ne souhaite nous récupérer évanoui. Et il ne faut pas oublier les perfusions qu'il faut transporter même si ça a été facile le jour suivant, le porte-manteau sur lequel sont attachées les perfusions est très stable et il est sur roulettes.

Pour cette histoire de pipi au lit, pour les filles c'est une bassine de faible hauteur, 3 cm, mais de grande taille, comme une grande pizza. Il y a aussi une espèce de petite serviette de 30x40 cm, je n'en ai pas eu besoin.

Bon courage

3. Le mardi 10 avril 2012, 16:52 par raphaelle

merci pour ta réponse, est ce que c'est très visible tes 5mm d'avancée? (enfin c'est peut être encore un peu tôt tu es peut être encore gonflé!)
juste pour info tu t'es fait opérer où? tu avais des problèmes particuliers (ATM ou autre avant l'opération?
Moi j'ai un peu les articulations qui sautent mais rien de bien méchant pour l'instant (j'ai 22 ans) , j'espère que ca ne va pas trop aggraver le pb parce que comme tu dis j'ai peur que mes ATM prennent cher!

4. Le mercredi 11 avril 2012, 16:00 par Crazy Joker

Je ne sais pas de combien est l'avancée, environ 5 mm en avant et 5 mm vers le bas en regardant les radios. Et oui je trouve que ça se voit, c'est pour cela que le chirurgien a raboté le menton. Quand on touche au maxillaire c'est encore plus visible.

Pour la ville, je t'envoie un email.

J'avais de légers problèmes d'ATM juste avant de démarrer le traitement. J'ai l'impression que ça s'est déclenché après avoir vu une émission sur France 5 (voir le lien Allo docteurs - Orthodontie dans la colonne de droite) où une fille décrivait ses problèmes, j'ai fini par avoir les mêmes. Ou alors je ne le remarquais pas autant. Le matin, surtout après les grasses matinées, j'avais mal aux ATM car ma mandibule poussait contre mes incisives supérieures fortement courbées vers l'arrière. C'est parti pendant le traitement quand mon orthodontiste a éloigné les incisives supérieures de ma mandibule.

Attention aux ATM, ça ne guérit pas tout seul. Tu risques d'user tes cartilages. Parles-en à ton orthodontiste et à ton chirurgien. Enfin normalement ton chirurgien et ton orthodontiste devraient se débrouiller pour obtenir une bonne occlusion ainsi qu'une bonne position des condyles. Mais il vaut mieux leur en parler quand même.

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