la vingtaine, rétrognathe, classe II, division 2, 36 mois de travail, avancée mandibulaire nécessaire

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Mot-clé - orthodontiste

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samedi 9 mars 2013

Post-opératoire et déblocage

Visite chez l'orthodontiste à J+1076


J'ai une visite chez l'orthodontiste cinq jours après l'intervention, ça fait déjà trois jours que je suis chez moi. L'orthodontiste est contente, elle me trouve gonflé mais pas tant que ça. Elle me donne des détails sur l'intervention : l'opération a duré entre deux heures et deux heures trente, c'est cohérent avec ce que j'avais calculé d'après le "carnet de bord" que j'avais retrouvé sur mes jambes dans la salle de réveil juste après l'opération. L'orthodontiste n'était pas présente au début de l'intervention (je ne l'ai pas vue dans la clinique), le chirurgien avait déjà commencé à opérer. L'anesthésiste est resté tout le temps de l'opération, d'habitude il passe de bloc en bloc. Elle me révèle aussi que le chirurgien a toujours du mal avec le côté gauche. Je lui montre les radios faites le lendemain de l'opération, elle me confirme qu'il y a bien eu fracture des deux côtés de la mandibule mais c'est la première fois qu'elle voit une seule fracture sur la radio. Pendant l'opération ils ont eu du mal à fixer le côté droit car cela glissait. En fait pendant l'opération ils ont d'abord vissé le côté gauche et ont fini par le côté droit.

Il existe un léger décalage latéral qu'on corrigera par des élastiques sans doute. Les séances de kiné permettront de soulager les ATMs, car l'articulation temporo-mandibulaire semble fragile à droite (je m'étais plaint de craquements avant l'opération), et de faire du drainage lymphatique, ça me fera du bien.

Visite chez le chirurgien à J+1084


J'ai une visite chez le chirurgien treize jours après l'opération, je rentre dans la salle d'attente avec mon sparadrap sur le menton, on me dévisage. Je pensais qu'il y aurait peu de personnes en journée, au contraire la salle est pleine ! Je ne suis pas très à l'aise. Comme il s'agit d'un cabinet de chirurgie maxillo-faciale, peut-être que c'est ce qui attend certains d'entre eux ? Au bout de quelques minutes le chirurgien m'appelle, je lui dis que je n'ai aucune douleur, il vient de voir une patiente qui a fait une bimax, ce n'est pas pareil... Une fois dans son cabinet le chirurgien veut voir mes cicatrices, il me prévient que j'aurai mal car il veut voir au fond de la bouche, sur les côtés mais je ne ressens aucune douleur. Je lui demande si je peux enlever le sparadrap car au bout de 13 jours il est quand même assez sale et il me l'enlève volontiers. Le chirurgien a également regardé les radios, tout est bon selon lui. Il y a bien une fracture à droite, on la voit difficilement. Je lui demande si les vis sont bien placées par rapport aux racines des dents, il me dit que c'est bon. Je lui dis aussi qu'il y a eu une évolution en treize jours, le bas a légèrement reculé. Je lui fais part aussi de mes sensations inhibées au niveau de la lèvre inférieure et du menton, des douleurs aux ATMs, tout est normal pour lui, les nerfs sont un peu endormis et les muscles ont bougé car il a dû les décoller autour des branches de la mandibule, ça a travaillé. Il me demande d'appeler le cabinet de kiné d'ici trois semaines et il veut me revoir d'ici sept semaines.

Visite chez l'orthodontiste à J+1090


Jamais je n'ai autant vu les spécialistes qui s'occupent de moi, les visites s'enchainent, cette fois l'orthodontiste regarde rapidement, elle est contente mais c'est trop tôt pour me débloquer. On est mardi, ce sera pour vendredi.

Visite chez l'orthodontiste à J+1093


C'est enfin le jour du déblocage ! J'attendais ce jour avec impatience surtout que j'avais vu l'orthodontiste trois jours avant seulement, elle aurait pu me débloquer à ce moment là mais elle a préféré attendre quelques jours de plus. Donc vingt-deux jours à me nourrir avec une paille, ça commençait à faire long ! Et encore je peux m'estimer heureux, il y a vingt ans on bloquait la mâchoire pendant quarante jours ! Elle a retiré neuf élastiques, je ne pensais pas en avoir autant. Je n'aurai plus à porter ces élastiques en journée mais chaque soir il faudra que je pose tout seul avec un petit outil six élastiques "loup" dans ma bouche, trois de chaque côté. La canine 13 verrouille trop l'occlusion, l'orthodontiste a eu du mal à la positionner pendant l'opération, elle écartera cette dent plus tard. Les deux maxillaires ne sont pas centrés, ce sera à corriger plus tard. L'orthodontiste m'a raconté l'histoire d'un camarade de promotion qui après ses études en orthodontie a subi la même intervention que moi, une avancée de la mandibule. Elle ne le savait pas quand elle l'a revu et elle trouvait qu'il avait bien vieilli. Elle dit que ça change le visage et que ça rend mieux. Cela me fait plaisir, on dirait que je viens de faire de la chirurgie esthétique. D'après elle les personnes remarquent un changement mais ne savent pas ce qui a changé. Elle me rappelle que j'ai bien réagi à l'opération, que j'ai peu gonflé. Au niveau nourriture, c'est à moi de voir ce que je peux manger, c'est simple, il ne faut pas forcer. En effet au delà d'un doigt d'ouverture, cela commence à me faire mal. C'est une bien petite ouverture mais c'est encore normal après vingt-deux jours de blocage. Une ouverture normale se situe entre deux et trois doigts. Le déblocage a eu lieu à 9h30, j'en avais marre de manger toujours la même chose (soupe ou potage, compote et Câlin +) alors j'ai commencé fort avec un restaurant chinois avec des connaissances. C'était l'occasion de retrouver une collègue qui avait bien mémorisé mon visage avant l'opération et qui a bien vu le changement de profil. Toutes les autres personnes n'étaient pas au courant et ne m'ont rien dit. Bien que je pouvais ouvrir la bouche d'environ 1 cm, même le riz à la fourchette était difficile à faire entrer dans la bouche. Et avec une faible sensibilité d'un côté de la lèvre inférieure il m'était difficile de viser avec la fourchette et il restait quelques grains de riz sur cette lèvre. Je coupais les nems et les morceaux de viande au couteau en tous petits morceaux pour pouvoir les faire entrer dans ma bouche, c'était franchement pénible. Bien que ce repas fut assez difficile, ça m'a fait plaisir de varier mon alimentation, de manger quelque chose de consistant et de voir des personnes que j'apprécie. Et je m'enfuis pour être chez moi avant 14h car je suis toujours en arrêt maladie.

Visite chez l'orthodontiste à J+1105


Cinq semaines après l'opération, l'orthodontiste reprend enfin le traitement. Elle change le fil en haut pour écarter les canines. Elle m'a parlé du mois d'août (dans trois mois) pour préparer le débaguage ! J'ai été surpris qu'elle me parle de cela mais ça semble logique, ça fera déjà quatre mois après l'opération. Je ne veux pas précipiter la fin du traitement, surtout les finitions. Je me suis habitué à aller voir mon orthodontiste régulièrement, il va falloir songer à ne plus voir les personnes du cabinet...

Évolution


La cicatrisation se fait lentement sans que j'y pense réellement. Les fils sont toujours présents cinq semaines après l'opération mais petit à petit ils disparaissent, ils partent au brossage ou alors je les mange, je ne vois que ça comme explications. J'ai toujours des sensations curieuses dans le menton, des picotements, ça chatouille, surtout le matin ou après une sieste dans le train par exemple, c'est indéniable. Ces picotements vont durer quelques mois et s'atténuer au bout de deux ou trois mois. Du côté gauche quand je bois de l'eau, j'ai la sensation que ça coule le long d'un trait à l'extérieur de la bouche alors qu'en fait ça se passe bien à l'intérieur de la bouche. Je pense que ça vient de la cicatrice ou alors des nerfs qui sont mal connectés, le corps humain est curieux. Je ne me brosse plus qu'avec des brosses à dent extra souples, la brosse à dent électrique est trop dure à présent. Je n'insiste pas le long des cicatrices.

Regard des autres, remarques


Au bout de dix jours un couple d'amis m'appelle, ils veulent me voir, je ne leur ai rien dit, je suis mal rasé et j'ai un sparadrap sur le menton, qu'à cela ne tienne ! A cause de l'arrêt maladie je ne peux pas sortir avant 16h. Et donc tard dans l'après-midi je vais à l'épicerie acheter une bouteille de vin pour l'offrir à mes amis, je suis un peu gêné de sortir ainsi mais bon je vais quand même en profiter. J'arrive chez mes amis et ils sont surpris de me voir avec un sparadrap sur le visage, je leur explique l'opération, ils croyaient que le sparadrap masquait la cicatrice, comme si j'avais été égorgé ! La fille était même plutôt déçue et considérait l'opération comme de la chirurgie esthétique. Je ne leur ai pas dit que le menton a été retouché... Au final j'ai bu du thé glacé à la paille, rien de solide.

Les quatre semaines d'arrêt passent relativement vite, je n'ai rien fait de particulier, ni pris de l'avance dans des projets personnels que j'aurais bien voulu faire progresser. Et je reprends le travail, apparemment la nouvelle a fuité. Attention à la feuille d'arrêt, il faut bien envoyer le troisième volet à l'employeur, le type d'intervention n'est pas précisé. J'avais joint une photocopie du premier volet car le troisième volet était illisible au niveau des dates d'arrêt et la nouvelle a dû se répandre à partir de l'administration de mon entreprise. Mais que savent-ils réellement ? Le nom de mon chirurgien, l'adresse de son cabinet et le nom de l'intervention : ostéotomie mandibulaire. Ce n'est pas grave mais je ne voulais pas que ça se sache, tant pis. Certaines personnes me trouvent amaigri, comme je n'ai pas de balance je ne sais toujours pas combien de kilos j'ai perdus.

Six semaines après l'opération je revois plusieurs personnes : dans la famille, mon père m'a longtemps dévisagé, on aurait dit qu'il ne me reconnaissait pas. On me trouve un peu gonflé du côté gauche, je trouve aussi. Je passe de 71 kg à 66 kg, j'ai donc perdu 5 kg sans vraiment m'en rendre compte, bon un tout petit peu quand même au niveau du ventre. Mes amis d'enfance que je revois rarement n'ont rien remarqué, je leur ai raconté que j'ai été opéré et c'est pour cette raison que je ne pouvais pas participer au LaserGame avec eux, un jeu que j'adore pourtant. Je préférais éviter un choc six semaines après l'opération.

mercredi 29 février 2012

RDV février 2012

Au mois de février j'ai vu mon orthodontiste puis mon stomatologue tandis que mon intervention me préoccupait.

Consultation orthodontiste


Pendant cette longue séance, près d'une heure et vingt minutes tout de même, l'orthodontiste a beaucoup discuté avec moi, m'a demandé comment mes parents ont pris la nouvelle de mon opération. Je lui ai répondu qu'ils ont compris, il n'y a pas vraiment de problème avec cela. Elle m'a raconté l'histoire d'une personne qu'elle connait depuis longtemps, qui a le même problème que moi, à savoir une classe II, division 2. Ses incisives centrales supérieures ont bien abimé la gencive de ses incisives inférieures. Mais cette femme n'a jamais entrepris de traitement orthodontique pour corriger cela et elle a 20 ans de plus que moi, 20 ans de dégâts sur sa gencive en plus. L'ignorance fait des ravages.

Et il aura fallu qu'elle aille consulter un orthodontiste pour son enfant, pour que cet orthodontiste lui conseille de faire de l'orthodontie car c'est elle qui en avait le plus besoin. Ce fut le déclic pour elle et elle se fait traiter maintenant par mon orthodontiste. Peut-être que ça ne la gênait pas ? Peut-être qu'elle ne savait pas qu'on pouvait faire de l'orthodontie à l'âge adulte. Toujours est-il qu'il ne faut pas compter sur les orthodontistes hors du travail pour vous dire ce qu'il faudrait faire. En même temps ce n'est pas facile, vous vous voyez dire à quelqu'un qu'il devrait se lancer dans l'orthodontie alors qu'il n'a rien demandé ?

Personne ne m'a jamais rien dit à part mes parents mais tardivement et de toute façon j'avais déjà l'idée en tête depuis longtemps. On ne se l'avoue pas mais dans la vie on mise toujours sur l'arrivée des secours. Et en fait personne n'arrive, il faut chercher les secours soi-même ! Je ne sais pas si j'attendais quelque chose avant mon traitement mais en tout cas rien ne s'est présenté. J'ai dû aller chercher mon traitement orthodontique.

Et on a continué à parler d'orthodontie, du lingual (qu'elle prononce "ling-oual"). Dans ce type de traitement, un cabinet fabrique les attaches, qui sont spécifiques aux dents du patient, ainsi que les différents fils à utiliser tout au long du traitement, l'orthodontiste n'a rien à faire. Ce n'est pas ce qui intéresse mon orthodontiste. On a également discuté des traitements Daemon. Curieusement j'ai exactement la même impression des traitements Daemon : c'est de la magie. La première orthodontiste que j'ai consultée m'avait proposé ce traitement mais après avoir vu mon orthodontiste actuelle et une troisième orthodontiste, je ne parvenais pas à comprendre le traitement Daemon, ça ne pouvait pas s'appliquer à mon cas. De plus pour mon orthodontiste, les traitements Daemon élargissent les arcades au maximum, comme le sourire de Julia Roberts. Et ce n'est pas bon pour le parodonte. Enfin tous les traitements que mon orthodontiste entreprend ne réussissent pas, cela dépend beaucoup de la coopération du patient.

En fait pendant que l'orthodontiste me parlait, elle mettait en place les pitons sur les arcs chirurgicaux avec une grande précision. Les arcs chirurgicaux sont des fils de section carrée, ils sont un peu plus épais que les derniers fils mais en dehors de cela ils n'ont rien de spécial. L'orthodontiste a reproduit sur ces nouveaux fils les plis qu'on trouvait sur les anciens fils : elle n'a pas ajouté d'information. Avec une pince, mon orthodontiste arrive à refaire un fil à deux degrés près, c'est un travail de grande précision. Les pitons qu'elle a fixés sont de simples crochets qui permettront d'accrocher les élastiques entre les maxillaires. L'orthodontiste a fixé quatre pitons par fil, entre les incisives et entre les prémolaires. Le piton est serré autour du fil avec une pince, comme une mâchoire vient mordre dans une barre et l'orthodontiste a avoué que ce n'est pas ce qu'elle préférait faire.

Elle m'a remis les nouveaux fils en bouche avec beaucoup de difficultés, ce fut douloureux pendant plusieurs jours mais le paracétamol a fait son effet.

La finition se fera après l'opération, je n'ai pas compris si elle comptait attendre l’ostéogenèse pendant trois mois ou si elle allait poursuivre les travaux peu de temps après l'intervention.

On peut trouver bien plus de détails en suivant ce lien : http://www.medix.free.fr/sim/osteotomies-maxillomandibulaires-techniques.php.

Consultation stomatologue


Mon stomatologue voulait me revoir après la consultation du mois de décembre. En effet il avait donné du travail à mon orthodontiste et celle-ci lui avait annoncé trois mois de délai. Le lendemain de la consultation avec mon orthodontiste, je me suis présenté légèrement en retard au cabinet du chirurgien mais il avait encore plus de retard. Il vient enfin me chercher et commence à détendre l'atmosphère en me demandant si je suis prêt pour l'opération tout en mimant un signe de scie qui découpe avec son bras gauche... cela me fait rire. Je m'allonge sur son fauteuil incliné, il me demande d'avancer ma mandibule et regarde comment les dents s’engrènent les unes par rapport aux autres. Il lui faudra également de nouvelles empreintes alors que les dernières n'ont que trois mois.

Il me répète qu'il va avancer plus que ce qu'il faut pour compenser le recul naturel après l'opération. Il prend plusieurs fois mon menton en main et pense qu'il faudra le retoucher car j'aurai le menton en galoche. Je l'avais remarqué en effet mais jusque là personne n'en avait parlé, donc j'ai préféré ne pas en parler. Mais ça reste une inconnue de l'opération, va-t-il retoucher mon menton ou non ? On verra le résultat après l'intervention.

Ensuite nous retournons à son bureau où il souhaite me montrer des images de l'opération. Je lui réponds que j'ai déjà vu tout cela plusieurs fois et même des vidéos. Je regarde les images défiler à toute vitesse. Ensuite le stomatologue me parle du nerf facial qui passe dans la mandibule. Ce nerf n'aime pas être manipulé, décollé et étiré et c'est pourtant ce qu'il va devoir subir. Donc il y aura une perte de sensibilité provisoire qui durera un certain temps. J'ai lu bien plus de détails et de témoignages sur Internet. Je lui pose des question sur l'outil qu'il utilisera pour découper l'os de la mandibule. Il me répond que ce sera une scie piézo-électrique que la clinique a achetée il y a quelques années. Voilà un lien qui en parle : http://www.les-implants-dentaires.com/piezo/chirurgie-piezoelectrique.htm#logoG. Ca ne découpe que les os, pas les tissus. On parle aussi de la date de l'intervention, il n'a rien d'autre à me dire que "mars-avril", chose que je savais depuis un certain temps déjà. C'est la deuxième fois que je viens le voir pour obtenir une date et je sors bredouille encore une fois. On dirait un film ! En fait le chirurgien doit d'abord trouver un créneau libre à la clinique puis me tiendra au courant. Plus tard dans la semaine, une date sera trouvée en concertation avec mon orthodontiste qui assistera donc à l'intervention.

En attendant l'opération


Un matin je me suis réveillé en ayant fait un mauvais rêve. Ce n'était pas un mauvais rêve où il se passe des choses ennuyeuses comme être en retard et rater le bus, le train ou un rendez-vous, là je me réveille et j'oublie vite. Non, cette fois c'était quelque chose qui me préoccupait bien plus. Ca m'est déjà arrivé plusieurs fois et ça a le don de plomber la journée. Et cette fois ça concernait l'orthodontie. Je me voyais en train d'être opéré, comme si quelqu'un était en train de s'acharner pour casser ma mandibule. Ahahah quelle idée... je me disais que c'était vraiment n'importe quoi, comme pour les rêves où je suis en retard. Et puis j'ai repris mes esprits et en fait ça va vraiment m'arriver ! J'ai l'impression que je suis en train de réaliser ce qu'on va me faire. J'aimerais bien m'en passer, ne pas avoir à faire tout cela mais je ne vais pas m'arrêter là non plus.

Plusieurs années avant de démarrer le traitement, je réfléchissais à ce qu'on pourrait me faire faire. Je ne m'imaginais pas endurer un traitement sur d'aussi longues années, c'est bien trop long. Et pas à cet âge là ! Pourquoi ne pas passer par la case opération pour sortir avec un sourire tout neuf ? Le chirurgien pourrait replacer toutes les dents sans devoir attendre plusieurs années de traitement. Ca doit exister mais on doit enlever toutes les dents, ce n'est pas trop ce que je voulais. Bref, à l'époque je ne me voyais pas du tout faire d'opération mais les jours passent et on se rapproche de mon intervention. Le temps passe plutôt vite, ça fait bientôt trois ans que j'ai commencé ce traitement.

Pour ceux qui sont encore en train de chercher un orthodontiste ou qui doutent du diagnostic de leur orthodontiste, vous pouvez demander l'avis d'autres orthodontistes sur le forum suivant : Demande de patients [Forum] : eorthodontie. Pour avoir un diagnostic assez juste, il faut faire plusieurs photos, bouche fermée (comme quand on dort), bouche ouverte mâchoires serrées et desserrées, tout cela de face et de profil. Avec des radios c'est encore mieux. Ca ne vaudra pas un vrai diagnostic, mais ce sera toujours un avis d'un professionnel.