la vingtaine, rétrognathe, classe II, division 2, 36 mois de travail, avancée mandibulaire nécessaire

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mercredi 29 février 2012

RDV février 2012

Au mois de février j'ai vu mon orthodontiste puis mon stomatologue tandis que mon intervention me préoccupait.

Consultation orthodontiste


Pendant cette longue séance, près d'une heure et vingt minutes tout de même, l'orthodontiste a beaucoup discuté avec moi, m'a demandé comment mes parents ont pris la nouvelle de mon opération. Je lui ai répondu qu'ils ont compris, il n'y a pas vraiment de problème avec cela. Elle m'a raconté l'histoire d'une personne qu'elle connait depuis longtemps, qui a le même problème que moi, à savoir une classe II, division 2. Ses incisives centrales supérieures ont bien abimé la gencive de ses incisives inférieures. Mais cette femme n'a jamais entrepris de traitement orthodontique pour corriger cela et elle a 20 ans de plus que moi, 20 ans de dégâts sur sa gencive en plus. L'ignorance fait des ravages.

Et il aura fallu qu'elle aille consulter un orthodontiste pour son enfant, pour que cet orthodontiste lui conseille de faire de l'orthodontie car c'est elle qui en avait le plus besoin. Ce fut le déclic pour elle et elle se fait traiter maintenant par mon orthodontiste. Peut-être que ça ne la gênait pas ? Peut-être qu'elle ne savait pas qu'on pouvait faire de l'orthodontie à l'âge adulte. Toujours est-il qu'il ne faut pas compter sur les orthodontistes hors du travail pour vous dire ce qu'il faudrait faire. En même temps ce n'est pas facile, vous vous voyez dire à quelqu'un qu'il devrait se lancer dans l'orthodontie alors qu'il n'a rien demandé ?

Personne ne m'a jamais rien dit à part mes parents mais tardivement et de toute façon j'avais déjà l'idée en tête depuis longtemps. On ne se l'avoue pas mais dans la vie on mise toujours sur l'arrivée des secours. Et en fait personne n'arrive, il faut chercher les secours soi-même ! Je ne sais pas si j'attendais quelque chose avant mon traitement mais en tout cas rien ne s'est présenté. J'ai dû aller chercher mon traitement orthodontique.

Et on a continué à parler d'orthodontie, du lingual (qu'elle prononce "ling-oual"). Dans ce type de traitement, un cabinet fabrique les attaches, qui sont spécifiques aux dents du patient, ainsi que les différents fils à utiliser tout au long du traitement, l'orthodontiste n'a rien à faire. Ce n'est pas ce qui intéresse mon orthodontiste. On a également discuté des traitements Daemon. Curieusement j'ai exactement la même impression des traitements Daemon : c'est de la magie. La première orthodontiste que j'ai consultée m'avait proposé ce traitement mais après avoir vu mon orthodontiste actuelle et une troisième orthodontiste, je ne parvenais pas à comprendre le traitement Daemon, ça ne pouvait pas s'appliquer à mon cas. De plus pour mon orthodontiste, les traitements Daemon élargissent les arcades au maximum, comme le sourire de Julia Roberts. Et ce n'est pas bon pour le parodonte. Enfin tous les traitements que mon orthodontiste entreprend ne réussissent pas, cela dépend beaucoup de la coopération du patient.

En fait pendant que l'orthodontiste me parlait, elle mettait en place les pitons sur les arcs chirurgicaux avec une grande précision. Les arcs chirurgicaux sont des fils de section carrée, ils sont un peu plus épais que les derniers fils mais en dehors de cela ils n'ont rien de spécial. L'orthodontiste a reproduit sur ces nouveaux fils les plis qu'on trouvait sur les anciens fils : elle n'a pas ajouté d'information. Avec une pince, mon orthodontiste arrive à refaire un fil à deux degrés près, c'est un travail de grande précision. Les pitons qu'elle a fixés sont de simples crochets qui permettront d'accrocher les élastiques entre les maxillaires. L'orthodontiste a fixé quatre pitons par fil, entre les incisives et entre les prémolaires. Le piton est serré autour du fil avec une pince, comme une mâchoire vient mordre dans une barre et l'orthodontiste a avoué que ce n'est pas ce qu'elle préférait faire.

Elle m'a remis les nouveaux fils en bouche avec beaucoup de difficultés, ce fut douloureux pendant plusieurs jours mais le paracétamol a fait son effet.

La finition se fera après l'opération, je n'ai pas compris si elle comptait attendre l’ostéogenèse pendant trois mois ou si elle allait poursuivre les travaux peu de temps après l'intervention.

On peut trouver bien plus de détails en suivant ce lien : http://www.medix.free.fr/sim/osteotomies-maxillomandibulaires-techniques.php.

Consultation stomatologue


Mon stomatologue voulait me revoir après la consultation du mois de décembre. En effet il avait donné du travail à mon orthodontiste et celle-ci lui avait annoncé trois mois de délai. Le lendemain de la consultation avec mon orthodontiste, je me suis présenté légèrement en retard au cabinet du chirurgien mais il avait encore plus de retard. Il vient enfin me chercher et commence à détendre l'atmosphère en me demandant si je suis prêt pour l'opération tout en mimant un signe de scie qui découpe avec son bras gauche... cela me fait rire. Je m'allonge sur son fauteuil incliné, il me demande d'avancer ma mandibule et regarde comment les dents s’engrènent les unes par rapport aux autres. Il lui faudra également de nouvelles empreintes alors que les dernières n'ont que trois mois.

Il me répète qu'il va avancer plus que ce qu'il faut pour compenser le recul naturel après l'opération. Il prend plusieurs fois mon menton en main et pense qu'il faudra le retoucher car j'aurai le menton en galoche. Je l'avais remarqué en effet mais jusque là personne n'en avait parlé, donc j'ai préféré ne pas en parler. Mais ça reste une inconnue de l'opération, va-t-il retoucher mon menton ou non ? On verra le résultat après l'intervention.

Ensuite nous retournons à son bureau où il souhaite me montrer des images de l'opération. Je lui réponds que j'ai déjà vu tout cela plusieurs fois et même des vidéos. Je regarde les images défiler à toute vitesse. Ensuite le stomatologue me parle du nerf facial qui passe dans la mandibule. Ce nerf n'aime pas être manipulé, décollé et étiré et c'est pourtant ce qu'il va devoir subir. Donc il y aura une perte de sensibilité provisoire qui durera un certain temps. J'ai lu bien plus de détails et de témoignages sur Internet. Je lui pose des question sur l'outil qu'il utilisera pour découper l'os de la mandibule. Il me répond que ce sera une scie piézo-électrique que la clinique a achetée il y a quelques années. Voilà un lien qui en parle : http://www.les-implants-dentaires.com/piezo/chirurgie-piezoelectrique.htm#logoG. Ca ne découpe que les os, pas les tissus. On parle aussi de la date de l'intervention, il n'a rien d'autre à me dire que "mars-avril", chose que je savais depuis un certain temps déjà. C'est la deuxième fois que je viens le voir pour obtenir une date et je sors bredouille encore une fois. On dirait un film ! En fait le chirurgien doit d'abord trouver un créneau libre à la clinique puis me tiendra au courant. Plus tard dans la semaine, une date sera trouvée en concertation avec mon orthodontiste qui assistera donc à l'intervention.

En attendant l'opération


Un matin je me suis réveillé en ayant fait un mauvais rêve. Ce n'était pas un mauvais rêve où il se passe des choses ennuyeuses comme être en retard et rater le bus, le train ou un rendez-vous, là je me réveille et j'oublie vite. Non, cette fois c'était quelque chose qui me préoccupait bien plus. Ca m'est déjà arrivé plusieurs fois et ça a le don de plomber la journée. Et cette fois ça concernait l'orthodontie. Je me voyais en train d'être opéré, comme si quelqu'un était en train de s'acharner pour casser ma mandibule. Ahahah quelle idée... je me disais que c'était vraiment n'importe quoi, comme pour les rêves où je suis en retard. Et puis j'ai repris mes esprits et en fait ça va vraiment m'arriver ! J'ai l'impression que je suis en train de réaliser ce qu'on va me faire. J'aimerais bien m'en passer, ne pas avoir à faire tout cela mais je ne vais pas m'arrêter là non plus.

Plusieurs années avant de démarrer le traitement, je réfléchissais à ce qu'on pourrait me faire faire. Je ne m'imaginais pas endurer un traitement sur d'aussi longues années, c'est bien trop long. Et pas à cet âge là ! Pourquoi ne pas passer par la case opération pour sortir avec un sourire tout neuf ? Le chirurgien pourrait replacer toutes les dents sans devoir attendre plusieurs années de traitement. Ca doit exister mais on doit enlever toutes les dents, ce n'est pas trop ce que je voulais. Bref, à l'époque je ne me voyais pas du tout faire d'opération mais les jours passent et on se rapproche de mon intervention. Le temps passe plutôt vite, ça fait bientôt trois ans que j'ai commencé ce traitement.

Pour ceux qui sont encore en train de chercher un orthodontiste ou qui doutent du diagnostic de leur orthodontiste, vous pouvez demander l'avis d'autres orthodontistes sur le forum suivant : Demande de patients [Forum] : eorthodontie. Pour avoir un diagnostic assez juste, il faut faire plusieurs photos, bouche fermée (comme quand on dort), bouche ouverte mâchoires serrées et desserrées, tout cela de face et de profil. Avec des radios c'est encore mieux. Ca ne vaudra pas un vrai diagnostic, mais ce sera toujours un avis d'un professionnel.

dimanche 18 décembre 2011

RDV tripartite : chirurgien, orthodontiste et moi

Ces derniers mois l'orthodontiste a continué à avancer les molaires pour les coller aux prémolaires. Curieusement c'était plus long que prévu du côté gauche. Les mouvements sont peu visibles, de face on dirait que rien ne change mais on se rapproche de plus en plus de l'intervention. Je pensais même qu'elle allait se dérouler tout de suite après le Nouvel An. Mon rendez-vous avec le chirurgien (stomatologue), celui qui m'a retiré mes dents de sagesse, était réservé depuis déjà deux mois. Mon orthodontiste travaille avec lui.

J'arrive légèrement en avance, je patiente en m'informant sur mon smartphone. Mon orthodontiste arrive, on se salue. Le chirurgien est en retard de 25 minutes sur le planning. Mon orthodontiste lit un livre, reconnait une patiente dans la salle d'attente et discute avec elle. C'est enfin mon tour, je reconnais le chirurgien, il dit me reconnaitre aussi, à cause des dents de sagesse difficiles, j'avais oublié qu'il était blagueur. Mon orthodontiste dit qu'il a révisé ses fiches juste avant. Tout le monde est de bonne humeur, mes deux spécialistes sont très complices, mon chirurgien appréciant mon orthodontiste et me prenant souvent à témoin. Il me dit que j'ai de la chance de la voir plus souvent que lui.

Bref, on s'est réunis pour discuter de mon cas. Je m'assois sur le tabouret dos au mur. L'orthodontiste sort les radios datant d'une semaine et les empreintes datant de deux semaines. Elle a encore fait des schémas sur la radio de profil. Le chirurgien me fait ouvrir et fermer la bouche de nombreuses fois. Il regarde au niveau des dernières molaires, là où il travaillera. Mon orthodontiste lui fait part de mes claquements à l'ATM (Articulation Temporo-Mandibulaire) droite car ces articulations vont un peu souffrir avec l'opération. En fait ces derniers mois j'ai eu deux claquements à l'ATM droite, à chaque fois c'était en voulant manger une barre de céréales au milieu d'une longue balade à vélo. J'en ai fait part à mon orthodontiste, il faut tout lui dire. Alors le chirurgien examine mes articulations avec ses mains.

L'orthodontiste manipule mes empreintes et nous voyons tous le futur emboitement de ma mâchoire ainsi que ce qui ne va pas. On me fait faire la même chose en me faisant avancer la mandibule jusqu'au contact des surfaces des incisives. Quelques dents doivent encore bouger avant l'opération : les incisives supérieures seront vestibulo-versées (rotation vers l'avant), les incisives inférieures seront linguo-versées (rotation vers l'arrière). Cela évitera que les attaches entrent en contact pendant l'intervention. Certaines dents doivent être ingressées (rentrées dans l'os).

Les deux spécialistes regardent également les radios. Puis ils me demandent d'avancer encore plus la mandibule, je fais de mon mieux et ils sont ravis. Cette fois les pointes des incisives entrent en contact, je suis tétanisé mais c'est pour la bonne cause. Cette position de la mandibule est douloureuse, je leur signale avec mes mains. Cette position est aussi très instable, je la maintiens pendant une minute environ, j'aurai mal toute la journée. Là mon chirurgien et mon orthodontiste voient encore mieux les petites corrections à effectuer. Mon orthodontiste note tout cela sur une feuille pendant que mon chirurgien me prend à témoin en faisant remarquer la précision du travail de mon orthodontiste. Il insiste ! Cela me fait rire. Lors de l'opération, les deux spécialistes vont avancer la mandibule un peu plus que nécessaire, les pointes des incisives se toucheront, car il y a toujours une récidive selon eux. Je leur demande si c'est dû aux muscles, ils sont d'accord avec moi.

Le stomatologue demande alors à mon orthodontiste combien de temps elle pense avoir besoin pour ce travail : 3 mois. Arf, j'espérais moins. Donc dans 3 mois il faudra revenir au cabinet, sans mon orthodontiste cette fois, pour définir la date de l'intervention. Les deux spécialistes sont d'accord : ce ne sera qu'une avancée mandibulaire. L'ambiance est très détendue, le chirurgien me demande si j'ai gonflé après les dents de sagesse. Il essaie de me rassurer en me disant que c'est comme les dents de sagesse, je ris. Je sais très bien que ça va être difficile. J'aurai droit à un mois d'arrêt environ selon le chirurgien et aussi de la kiné à faire selon mon orthodontiste. Le chirurgien dit qu'il opèrera avec mon orthodontiste, qu'il le ferait même avec de la musique. Ca me fait penser à Nip/Tuck. Je prends une photo de ma radio de profil et je suis invité à partir sans même passer par le secrétariat pour régler la consultation. Ils doivent discuter d'autres cas je pense.

J'avais des questions sur la date et le coût de l'intervention. Les questions les plus importantes n'ont toujours pas de réponse. Alors je continue à économiser et à me demander quand cette opération aura enfin lieu. Avec les informations dont je dispose, je pense que l'intervention aura lieu en mars ou avril, soit 3 ans après le retrait de mes dents de sagesse.

jeudi 21 mai 2009

Plaque

Prise d'empreintes

Depuis quelques jours je porte une "plaque". Cela a commencé une semaine plus tôt avec la prise d'empreintes, en deux fois. A la première tentative il n'y avait pas assez de matière pour mouler mon palais, il a fallu recommencer. Il faut dire que j'ai le palais profond. L'orthodontiste a alors mis la dose, je me suis retrouvé avec la partie supérieure de ma bouche pleine de cette matière, peut-être que la luette a été moulée avec le reste. Un peu plus et on faisait un moulage de ma gorge ! J'avais du mal à respirer, je devais expirer par la bouche pour faire sécher cette matière molle, je stressais un peu, je salivais beaucoup. A chaque expiration il y avait de belles gouttes de salive qui partaient à un mètre de là. Une semaine plus tard l'orthodontiste m'a montré la plaque. Il n'y en a qu'une, elle est au contact du palais.

Photos

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plaque-dessous.jpg

Description

C'est du joli travail. La partie en contact avec la langue est très lisse, celle avec le palais beaucoup moins. J'aime bien la couleur translucide, on voit bien le relief. Les crochets se placent sur les molaires 16 et 26. Je remarque que la plaque est très haute, elle descend jusqu'à 3 mm du bord des incisives supérieures. Avec la plaque en place, mes dents ne sont plus en contact, il y a au moins 5 mm entre mes deux maxillaires au niveau des molaires, je ne peux pas manger avec, ou alors je ne mâche pas.

La partie mobile, à l'avant, permet de pousser progressivement les incisives supérieures (12, 11 et 21). C'est le but de la plaque, faire sauter le verrou que représentent les incisives supérieures. Toutes les semaines je devrai tourner la vis d'un quart de tour, pendant 6 mois ou plus. Je ne la porte pas encore au travail car j'ai vraiment du mal à parler, ce long week-end va me permettre de m'y habituer. Pour vous donner une idée, c'est comme si j'avais 2 ou 3 chewing-gums derrière les incisives supérieures. Je parle plutôt rapidement et là je bloque sur certains sons (D, G, H, I, J, L, M, N, S, X, Z). Rapidement je me suis demandé si ça valait le coup/coût. C'est quand même assez embêtant et je suis parti pour 3 ans ! Mais bon, maintenant que j'ai commencé, je ne vais pas arrêter. Si je ne fais rien ça ne s'améliorera pas tout seul. C'est un passage obligé.

Je salive beaucoup, quand j'étais tout petit, un dentiste a dit que ma bouche était une vraie baignoire. C'est vrai, lorsque je suis stressé chez le dentiste, j'ai tendance à produire beaucoup de salive. Mais j'ai appris à me contrôler. Et donc là, lorsque je produis ces sons avec difficulté, je salive, beaucoup... jusqu'à produire rapidement un réflexe de vomissement. Vraiment, au début il fallait que j'enlève la plaque mais je commence à dominer ce réflexe. Et je parle plus lentement pour essayer d'articuler, mais des fois c'est impossible.

Port de la plaque

Je porte la plaque la nuit, ça ne me pose aucun problème. Le matin après le réveil, j'ai mal aux incisives. Je connais cette sensation, je l'ai déjà eu plusieurs fois avant, par exemple lorsque les incisives inférieures ont commencé à bouger. Je crois que je vais devoir m'y habituer, c'est le signe qu'il y a du travail. Maintenant que je la porte plus souvent, j'ai mal en permanence, surtout quand je l'enlève pour manger.

Tiens, première fois que je parle à des inconnus avec la plaque : "je ne comprends pas". Ca me fait rire, ah les situations comiques que ça va engendrer.

Resserrage

Au bout de quelques jours les douleurs s'estompent et la plaque a du jeu dans la bouche. Je me demande si ce n'est pas le fait de l'avoir en bouche et de jouer avec en permanence qui a fait ça, elle n'a plus d'effet. Et j'ai tourné la vis d'un quart de tour, comme je dois le faire une fois par semaine. Visuellement je n'ai pas remarqué une avancée de la partie mobile. Et pourtant... j'ai eu du mal à placer la plaque, il fallait forcer comme la première fois. Et j'ai de nouveau mal aux dents. La plaque ne bouge plus dans la bouche, les incisives sont sous tension. Donc en gros si je comprends, je vais avoir bien mal pendant quelques jours et le reste de la semaine je ne sentirais presque rien.